Quelle est la valeur enfermée dans vos placards ?
Article écrit par Velislava Dimitrova et Cornelia Furse, Gérantes Stratégie eau et déchets chez Fidelity International.
Le début du printemps est traditionnellement l’occasion d’un grand « ménage » permettant de se débarrasser des objets inutilement stockés durant l’année. Mais avant de se précipiter, il convient d’envisager l’une des nombreuses possibilités de réutilisation qui s’offrent à nous. Des entreprises ne cessent de lancer de nouvelles solutions de monétisation et de revente d’articles dont on souhaite se séparer. Le succès de ces entreprises contribue à la préservation de l’environnement en réduisant l’empreinte carbone de notre consommation.
L’heure du tri
Nombre d’entre nous ont déjà reçu des cadeaux non désirés, ou conservent des objets dont nous n’avons plus l’utilité et qui prennent de la place dans nos placards. Ces objets inutilisés sont souvent jetés, alors qu’ils peuvent encore avoir de la valeur, susceptible d’être monétisée. Un nombre croissant d’entreprises proposent des services de réutilisation d’articles, prolongeant ainsi la durée de vie des produits et contribuant à préserver l’environnement. Ce secteur de la revente offre des avantages financiers tout en procurant des bienfaits environnementaux. En effet, ils permettent aux revendeurs de gagner de l’argent et aux acheteurs de faire des économies, tout en contribuant à la réduction de l’empreinte carbone globale.
Par exemple, l’industrie de l’habillement présente un potentiel exceptionnel de développement de son activité de revente, qui contribue à réduire son impact environnemental. En 2018, l’industrie de la mode était responsable de 4 % des émissions de gaz à effet de serre mondiaux, selon McKinsey, soit l’équivalent du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne combinés.
Les vêtements usagés sont nettement plus respectueux de l’environnement que les articles neufs et réduisent de 82 % l’empreinte carbone des vêtements neufs. L’Agence américaine de protection de l’environnement (Environmental Protection Agency – EPA) estime que 95 % des 36 milliards de vêtements jetés chaque année aux Etats-Unis pourraient être recyclés ou réutilisés. Si nous souhaitons atteindre l’objectif des 1,5° C de réchauffement d’ici 2050, le secteur de l’habillement doit devenir davantage circulaire.
Naissance des marchés en ligne
Bien avant eBay, les petites annonces étaient le seul marché de masse vers lequel nous pouvions nous tourner pour la revente d’articles. Leur mission était simple : permettre aux gens de monétiser des biens dont ils souhaitaient se débarrasser en les mettant en relation avec des acheteurs en quête de bonnes affaires. Cependant, le processus était lourd, fastidieux et irrégulier.
Avec le développement du digital, le marché en ligne proposé par eBay a aplani de nombreux obstacles sur le marché de l’occasion. Le nombre d’acheteurs et de vendeurs s’est très largement étoffé, favorisant la réussite d’un nombre accru de transactions ; le processus d’enchères a facilité la fixation des prix ; les descriptions détaillées et les images des produits ont permis de répondre aux attentes des acheteurs ; et la fonction de paiement a réduit la fraude renforçant ainsi la confiance.
La génération Z et certains millenials sont les premières générations à être nées dans un monde connecté. Adeptes des technologies, ce sont des clients sophistiqués. Ils sont également sensibilisés au climat et affichent des attitudes différentes à l’égard de la revente et de la réutilisation que celles des groupes plus âgés. Les membres de la génération Z sont 83 % davantage susceptibles que les baby-boomers de considérer la possession d’un vêtement comme temporaire et 33 % davantage susceptibles d’avoir déjà revendu des vêtements, selon l’enquête sur la consommation de Global Data, d’avril 2021. Ils sont également 165 % davantage susceptibles de prendre en compte la valeur de revente des vêtements avant de les acheter, signe de leur prédisposition à l’échange concernant les achats de vêtements.
Le marché de la revente de vêtements connaît une croissance fulgurante.
L’utilisation des technologies a été un facteur clé du succès de ces plateformes de revente en ligne. Et les perspectives sont réjouissantes : les solutions technologiques et la facilité d’utilisation de ces plateformes s’améliorent, attirant de plus en plus consommateurs. Une bonne nouvelle donc pour l’environnement comme pour les acheteurs et les vendeurs, qui profiteront tous de l’exploitation de la valeur enfermée dans nos placards.
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