Assurance vie : vers la fin des fonds en euros ?

Face au recul des rendements des fonds en euros, les investisseurs doivent trouver d’autres supports pour dynamiser la performance de leur contrat. Les fonds « euro dynamique » et « euro croissance », mais aussi les unités de compte, sont des pistes alternatives à envisager.

 

L’assurance vie toujours plébiscitée

 

Avec 1.632 milliards d’euros d’encours (+3 % en 2016), l’assurance vie reste le placement préféré des français.

 

Mais dans un contexte de taux d’intérêt extrêmement bas, les rendements des fonds en euros, qui ont longtemps constitué l’attrait principal de l’assurance vie en raison de leur garantie sur le capital, baissent dramatiquement depuis plusieurs années.

 

Concrètement cette baisse va de 0,4 à 0,6 point dans la plupart des cas en 2016. Du coup, le taux moyen des fonds en euros devrait ainsi passer sous la barre des 2 %, alors qu’il se situait à 2,3 % en 2015, après 2,5 % en 2014 … et 5,5 % en 1995 !

 

Les raisons de la chute des rendements

 

Les taux d’intérêts sur les obligations d’État, qui constituent l’essentiel de l’investissement des fonds en euros, sont très bas à cause des politiques accommodantes des banques centrales. Et cette tendance baissière va continuer…

 

Que faire face à cette baisse interrompue des rendements des fonds en euros ?

Les conseillers financiers, ainsi que les associations d’épargnants, comme les assureurs et les banquiers, encouragent les épargnants à diversifier leurs placements.

 

Deux grandes catégories de solution sont envisageables :

  • D’une part, les fonds euros boostés lancés récemment
  • D’autre part, une diversification vers les Unités de Comptes (UC), c’est-à-dire la Bourse

 

De nouvelles générations de fonds euros boostés

 

L’attrait des nouveaux fonds euros réside dans leurs investissements en dehors des obligations.

 

Les fonds en euros à dominante immobilière tiennent le haut du pavé en matière de rendements.

 

Autre solution : les fonds « euro dynamiques » qui, pour doper leur performance, investissent de 20 à 25 % de leur portefeuille en actions. Cela augmente le rendement dans bien des cas. Et le capital est garanti.

 

Les fonds « euro croissance », lancés fin 2014, garantissent aussi le capital investi, mais seulement au bout de huit ans. Une sortie avant cette échéance peut donc déboucher sur une perte.

 

L’épargnant peut espérer à terme des rendements supérieurs à ceux des fonds euros classiques. Ces portefeuilles sont répartis en deux poches : la plus importante étant investie sur des placements sécuritaires assurant la garantie du capital ; l’autre, destinée à doper la performance, étant placée en bourse.

 

Des unités de compte pour doper la performance

 

Les épargnants peuvent aussi se tourner en partie vers les Unités de Compte (qui ne représentent aujourd’hui que 20 % des versements), c’est-à-dire des placements cotés en Bourse comme les actions et les obligations.

 

Avec toutefois dans ce cas un risque de perte en capital. Et un horizon de placement qui doit être à moyen terme – au moins 5 ans – pour lisser le risque pris sur plusieurs années et cycles boursiers.

 

La plupart des professionnels proposent outre une classique gestion libre, des gestions « pilotées » ou « profilées » faisant varier la part de l’investissement sur le fonds en euros en fonction de la performance visée et du risque accepté :

 

  • Un profil prudent a environ 80 % investi en fonds en euros et 20 % en UC
  • Un profil équilibré est réparti sur une base de 50/50
  • Un profil dynamique n’a que 20 % en fonds en euros et 80 % en UC

 

À noter : les épargnants peuvent bénéficier du transfert « Fourgous » d’un contrat monosupport en euros vers un contrat multisupport incluant au moins 20 % en UC, sans perte d’antériorité fiscale du contrat.

 

Lu dans la Presse :

Assurance-vie : le fonds en euros devient-il risqué ? (Le Revenu – 8/04/16)

Assurance-vie : les fonds en euros, bientôt le clap de fin (BFM Business – 14/02/17)

Assurance-vie : Alternatives aux fonds en euros (Paris Match – 13/02/17)

Pourquoi les contrats d’assurance-vie rapportent-ils moins ? (Les Echos – 09/02/17)

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