Comment se constituer une épargne de précaution ?
Avant de commencer à investir, il est important de préparer en amont une épargne de précaution. Et même si cela peut demander un peu de temps, sa constitution reste cruciale dans une bonne stratégie patrimoniale. Découvrons ensemble les éléments à connaître sur ce type d’épargne.
Qu’est-ce qu’une épargne de précaution ?
Une épargne de précaution est destinée à pallier les imprévus et les coups durs que nous pouvons rencontrer du jour au lendemain (panne de voiture, changement de machine à laver, de smartphone…).
Il est essentiel de la préparer en amont, car cela permet de ne pas passer par la case « découvert ». Cela permet également de ne pas avoir recours à un prêt à la consommation qui engendrerait des frais élevés et qui nuirait à vos futurs projets. En effet, grâce à votre épargne de précaution, vous pourrez commencer à préparer vos projets de moyen et long terme : achat de votre résidence principale, financement des études de vos enfants, préparation de votre retraite…
Vous l’aurez compris, se constituer une épargne de précaution apporte une véritable tranquillité d’esprit, ce qui est loin d’être négligeable de nos jours.
→ Ce que vous gagnez à être accompagné par un Conseiller en Gestion de Patrimoine (CGP)
Pourquoi se constituer une épargne de précaution ?
Une épargne de précaution doit répondre à un besoin de court terme. C’est pour cela qu’elle doit être disponible à tout moment.
| Quelle somme pour une épargne de précaution ?
C’est une question qui revient souvent, mais il n’existe pas de réponse prédéfinie concernant la somme qu’il est préférable de mettre de côté. Néanmoins, en tant que Conseillers en Gestion de Patrimoine, nous vous conseillons de mettre entre 3 et 6 mois de revenus de côté. Cela vous permettra de faire face aux imprévus en toute sérénité.
Afin de préparer au mieux cette épargne de précaution, nous conseillons également à nos clients de mettre au minimum 10 % de leurs revenus chaque mois sur un compte épargne. Bien évidemment, chacun doit faire comme bon lui semble, et surtout comme il peut. L’important est de préparer cette épargne sans se mettre en difficulté.
| Commencez le plus tôt possible
Pensez à vous constituer votre épargne de précaution dès que possible. Effectivement, plus tôt vous l’aurez terminée, plus tôt, vous pourrez commencer à investir pour développer votre patrimoine et concrétiser des projets qui vous tiennent à cœur.
En commençant le plus tôt possible, votre horizon d’investissement sera plus important. L’effort d’épargne sera alors lissé sur le temps, ce qui vous permettra de développer votre patrimoine bien plus facilement 😉 !
🔔 Étude de cas
Marc souhaiterait mettre 150 000 € de côté pour ses 60 ans, afin de vivre pleinement sa retraite. Imaginons qu’il obtienne un rendement net* moyen de 3 % par an grâce à ses investissements.
✅ En commençant à 25 ans : il devra épargner environ 115 € par mois ;
✅ En commençant à 35 ans : il devra épargner 185 € par mois ;
✅ Enfin, en commençant à 45 ans : il devra mettre 330 € de côté chaque mois.
Comme vous pouvez le constater, en retardant son investissement de 20 ans, l’effort d’épargne sera 2 fois plus important…
| Soyez régulier
La base en investissement, quel que soit l’objectif d’ailleurs, est la régularité. Il est donc important de mettre de l’argent de côté chaque mois et de préférence, dès que vous percevrez vos revenus (l’argent vous brûlera moins les doigts en faisant cela 😊). Si vous prenez cette habitude lors de la constitution de votre épargne de précaution, cela ne sera que bénéfique pour vous.
D’une part, cela prouvera à votre banquier que vous êtes capable de rembourser un prêt immobilier. Il sera alors plus ouvert à vous l’accorder en cas de demande de votre part (pour l’achat de votre résidence principale ou pour un investissement immobilier locatif par exemple).
D’autre part, vous serez beaucoup plus serein pour la phase d’investissement. Eh oui, une fois votre épargne de précaution constituée, vous pourrez commencer à concrétiser vos projets d’investissement sereinement, car aucun imprévu ne pourra venir interférer dans vos projets. De plus, le fait de mettre de l’argent de côté sera ancré dans vos habitudes de vie.
→ Épargne : pourquoi mettre en place des versements réguliers ?
Quel(s) placement(s) choisir pour votre épargne de précaution ?
Comme nous vous l’avons dit précédemment, une épargne de précaution doit être accessible immédiatement. C’est une priorité absolue. Vous devez donc vous diriger vers des placements qui apportent de la disponibilité, mais aussi de la sécurité, tels que le Livret A, le LDDS ou encore le LEP.
Ces livrets d’épargne sont par ailleurs défiscalisés. C’est un point qu’il est important de prendre en compte pour une épargne de précaution. Toutefois, le plafond et le taux de rendement diffèrent en fonction du placement choisi :
Livret A :
- Plafond : 22 950 €
- Taux de rendement : 3 %
Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS) :
- Plafond : 12 000 €
- Taux de rendement : 3 %
Livret Epargne Populaire (LEP) :
- Plafond : 7 700 €
- Taux de rendement : 6 %
Vous pouvez parfaitement cumuler ces 3 livrets d’épargne. Sachez cependant que le LEP est destiné aux personnes aux revenus modestes.
→ Quelle est la fiscalité de mes placements financiers ?
La récap
- Votre budget doit être bien réfléchi pour que vous puissiez vous préparer une épargne de précaution. Une fois votre budget en place, vous saurez ce que vous êtes capable d’épargner. Attention, l’idée n’est pas de vous mettre en difficulté, bien au contraire ! Alors ne cherchez pas à épargner trop chaque mois.
- L’idéal est de mettre l’équivalent de 3 à 6 mois dans votre épargne de précaution. Une fois cet objectif atteint, passez directement à la phase d’investissement. Il n’y a en effet aucun intérêt à mettre plus d’argent que nécessaire sur ce type d’épargne.
- Pour une épargne de précaution, choisissez des placements sûrs, accessibles à tout moment et non fiscalisés. Une fois que vous passerez aux objectifs de moyen et long terme, la stratégie sera par contre différente. Il faudra donc s’intéresser à d’autres placements financiers, tels que le PER, le contrat d’assurance-vie, le compte-titres ou le PEA. Le choix se fera en fonction de vos objectifs, de vos besoins, de votre situation patrimoniale et de votre aversion/appétence aux risques. Nous vous conseillons de prendre contact avec l’un de nos Conseillers en Gestion de Patrimoine (CGP) pour cette étape. Il saura vous accompagner en toute objectivité.
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