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Bénéficiaire d’une assurance-vie : faut-il choisir le conjoint ou les enfants ?

Bénéficiaire d’une assurance-vie : faut-il choisir le conjoint ou les enfants ?

Savez-vous que la clause bénéficiaire dans un contrat d’assurance-vie permet d’éviter les droits de succession, de protéger vos enfants et votre conjoint, mais aussi de choisir les bénéficiaires que vous souhaitez désigner ?

Si vous êtes parent, peut-être vous êtes-vous déjà demandé qui il était préférable de mettre en bénéficiaire dans votre contrat ? Votre conjoint.e, père/mère de vos enfants ou plutôt vos enfants ? Ou les deux peut-être ? On vous propose ici quelques stratégies, en sachant qu’il n’y a pas réponse universelle.


🔍 L’essentiel en 20 secondes

Il n’existe pas de bénéficiaire idéal en assurance-vie. Le choix entre conjoint et enfants dépend principalement de l’âge des enfants, du niveau de patrimoine, de la situation financière du conjoint et de la fiscalité applicable. Dans la majorité des cas, le conjoint est privilégié lorsque les enfants sont jeunes, tandis qu’une répartition est souvent préférable lorsque les enfants sont adultes.


Si vos enfants sont en bas âge : quel bénéficiaire en assurance-vie ?

Si vos enfants sont en bas âge, il est peut-être judicieux de privilégier votre conjoint comme bénéficiaire principal. Effectivement, si par malheur, vous deviez mourir subitement, votre conjoint se retrouverait seul pour élever vos enfants.

Il perdrait une bonne partie des ressources (dans l’hypothèse où vous auriez des revenus similaires). Et il faut le dire, il aura certainement besoin de temps pour retourner au travail. Un long arrêt maladie n’arrangera donc pas les finances.

Pourtant, il faudra continuer à payer les charges de la maison, le prêt de la voiture, les vêtements des enfants, les activités, les courses…

Le fait de le désigner comme bénéficiaire principal l’aidera à surmonter plus facilement tout ça. Libre à lui ensuite de placer un minimum d’argent sur le compte épargne de vos enfants.

Comme dit dans notre article « Assurance-vie : le pouvoir de la clause bénéficiaire ! », vous pouvez choisir n’importe quel bénéficiaire dans votre contrat, et également décider de la répartition du capital. Rien de vous empêche donc de mettre par exemple 10 % du contrat au nom de vos enfants.

⚠️ Attention

Un enfant mineur bénéficiaire d’un contrat d’assurance-vie ne peut pas disposer librement des fonds. L’argent est géré par le représentant légal, sous le contrôle du juge des tutelles.

| Exemple de répartition de la clause bénéficiaire

Vous êtes mère de 2 enfants et vous avez souscrit un contrat d’assurance-vie avec un capital de 100 000 €. Dans la clause bénéficiaire, vous pouvez parfaitement indiquer que vous souhaitez laisser 10 000 € à chacun de vos enfants et que votre conjoint bénéficiera du solde du contrat, soit du reste (80 000 €).

🔔 Bon à savoir

Une clause bénéficiaire peut être modifiée à tout moment, tant que le bénéficiaire n’a pas accepté le contrat.

Si vos enfants sont adolescents : comment désigner le bénéficiaire ?

Ici, la stratégie peut être un peu différente. En effet, vos enfants seront bientôt en âge de partir de la maison.

S’ils sont étudiants, il faudra leur payer les études, l’appartement, le permis, la voiture… Mais quelques années plus tard, vos enfants prendront normalement leur envol. Et en tant que jeunes actifs, ils auront certainement des projets en tête qu’ils voudront concrétiser par leur propre moyen.

L’idéal dans ces cas-là serait de répartir le montant du capital entre votre conjoint et vos enfants. 60 % pour le conjoint et 40 % pour vos enfants pourrait être intéressant.

Cela permettra à votre conjoint de se remettre sur pied tout en gardant la main sur les besoins de vos adolescents. En parallèle, le fait de laisser un minimum d’argent aux enfants leur donnera un véritable coup de pouce lorsqu’ils voudront concrétiser un projet (achat de leur résidence principale, mariage, voyage…).

📌 À lire : «  Pourquoi est-il judicieux d’allier PER et contrat d’assurance-vie ? »

Si vos enfants sont adultes : quelle stratégie de bénéficiaire en assurance-vie ?

| Votre patrimoine est conséquent et vos enfants sont autonomes financièrement

Si votre patrimoine contient de l’immobilier, des liquidités… Et que cela est assez conséquent, votre conjoint ne devrait pas avoir de difficultés à se remettre financièrement. De plus, si vos enfants gagnent bien leur vie, aucune inquiétude à leur sujet.

Dans ces cas-là, aucune prise de tête, vous pouvez repartir le capital à égalité. Si vous avez un conjoint et 3 enfants par exemple, donnez à chacun 25 % du capital.

📌 À lire : «  Ce que vous gagnez à être accompagné par un Conseiller en Gestion de Patrimoine »

| Votre patrimoine est conséquent et vos enfants n’ont pas beaucoup de moyens financiers : quelle stratégie adopter ?

Si votre patrimoine est assez conséquent comme dans l’exemple précédent, mais que vos enfants ont quelques difficultés à chaque fin de mois, alors privilégiez vos enfants. Cela leur permettra de faire face à différents prêts par exemple (habitation, voiture, études des enfants…).

Si vous avez deux enfants par exemple, vous pouvez le répartir de la manière suivante :

  • 40 % pour chacun de vos enfants ;
  • 20 % pour votre conjoint.

| Votre patrimoine est limité et vos enfants sont autonomes financièrement

Si, à l’inverse, votre capital est limité, mais que vos enfants gagnent bien leur vie, privilégiez votre conjoint.

En effet, vos enfants n’auront pas de véritables besoins financiers. Par contre, il faudra que votre conjoint prépare sa retraite (ou un maintien à domicile/une entrée en EHPAD suivant l’âge qu’il peut avoir). Et malheureusement, cela coûte de l’argent.

Si vous avez deux enfants par exemple, vous pouvez le répartir comme ceci :

  • 10 % pour chacun de vos enfants ;
  • 80 % pour votre conjoint.

| Votre patrimoine est limité et vos enfants n’ont pas beaucoup de moyens financiers : quelle stratégie adopter ?

C’est peut-être le cas le plus compliqué, car vous ne voulez léser personne. En tant que Conseillers en Gestion de Patrimoine, nous pensons qu’il serait préférable de privilégier votre conjoint, et ce, pour la même raison que l’exemple précédent. En effet, votre conjoint va avoir besoin de préparer sa retraite et/ou son maintien à domicile. Et s’il n’est pas capable de le faire, vos enfants devront l’aider financièrement. Pourtant, dans ce cas précis, vos enfants n’ont déjà pas beaucoup de moyens. Aider leur père/mère risquerait donc de les mettre dans une situation financière encore plus complexe. 

📌 À lire : «  Déterminez votre profil investisseur pour investir au mieux ! »

|  Après 70 ans : quel bénéficiaire pour votre assurance-vie ?

Si vous et votre conjoint avez plus de 70 ans et que votre patrimoine est assez conséquent, il serait judicieux de privilégier vos enfants. Voyons pourquoi.

Imaginons que vous et votre conjoint ayez chacun un contrat de 100 000 €. Si vous décédez et que votre conjoint est le seul bénéficiaire, celui-ci récupérera les 100 000 €. Toutefois, n’oublions pas que les versements qui interviennent après 70 ans, n’ont plus le même abattement. En effet, on passe de 152 500 € par bénéficiaire à 30 500 € tous bénéficiaires confondus. Au décès de votre conjoint, la fiscalité sera alors plus lourde pour vos enfants.

Dans ce cas précis, l’idéal serait donc de répartir comme ceci :

  • 30 % pour votre conjoint (soit l’équivalent de l’abattement) ;
  • 70 % à répartir entre vos enfants.

Votre clause bénéficiaire est-elle vraiment adaptée à votre situation actuelle ?

Un changement d’âge, de patrimoine ou de situation familiale peut suffire à la rendre inadaptée. En tant que Conseillers en Gestion de Patrimoine, nous pouvons vous accompagner dans votre réflexion.  N’hésitez pas à nous contacter via le formulaire ci-dessous. L’un de nos CGP le plus proche vous recontactera dans les plus brefs délais.

 


FAQ – Bénéficiaire d’une assurance-vie : les questions fréquentes 

1 | Peut-on désigner des bénéficiaires « à défaut » dans une assurance-vie ?

Oui. Il est possible de prévoir une clause bénéficiaire avec des bénéficiaires de premier rang, puis des bénéficiaires de second rang (par exemple : le conjoint, puis à défaut les enfants). Cela permet d’anticiper le décès d’un bénéficiaire ou un changement de situation familiale.

2 | Faut-il préciser la répartition entre les bénéficiaires ou laisser le choix au conjoint ?

Il est possible soit de fixer une répartition précise, soit de laisser une certaine liberté au conjoint bénéficiaire. Toutefois, une clause trop vague peut créer des incompréhensions. En pratique, une répartition claire permet souvent d’éviter les tensions familiales.

3 | Peut-on désigner un bénéficiaire autre que son conjoint ou ses enfants ?

Oui. L’assurance-vie permet de désigner toute personne de son choix (frère, sœur, petit-enfant, concubin, tiers…). Cette souplesse en fait un outil particulièrement adapté pour organiser une transmission personnalisée.

4 | Que se passe-t-il si la clause bénéficiaire est mal rédigée ou imprécise ?

Une clause bénéficiaire mal formulée peut entraîner des retards de versement, des interprétations juridiques complexes, voire des conflits entre bénéficiaires. D’où l’importance de la faire rédiger ou relire par un professionnel.

5 | Est-il pertinent d’ouvrir plusieurs contrats d’assurance-vie avec des bénéficiaires différents ?

Oui, dans certains cas. Ouvrir plusieurs contrats peut être une solution pertinente, à condition que cette stratégie soit cohérente avec votre situation patrimoniale globale. L’accompagnement d’un Conseiller en Gestion de Patrimoine permet d’en juger la pertinence.

6 | La clause bénéficiaire doit-elle être cohérente avec le régime matrimonial ?

Oui, absolument. Le régime matrimonial (communauté, séparation de biens, etc.) peut avoir un impact sur l’équilibre patrimonial du conjoint survivant. La clause bénéficiaire doit donc être pensée en cohérence avec l’ensemble du patrimoine et du cadre juridique.

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