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Quel placement choisir pour ses enfants ou petits-enfants ?

Quel placement choisir pour ses enfants ou petits-enfants ?

Épargner pour ses enfants ou ses petits-enfants s’inscrit souvent dans une réflexion patrimoniale de long terme.
Derrière cette démarche, il y a des objectifs différents selon les situations : constituer une épargne de précaution, préparer des études, accompagner un projet de vie ou encore anticiper une transmission.

En fonction de l’âge du bénéficiaire, de l’horizon de placement et du degré de risque que l’on est prêt à accepter, les solutions à privilégier ne seront pas les mêmes.

Livrets réglementés, assurance-vie, investissements financiers ou immobiliers, outils de transmission… Nous vous présentons ci-dessous les principaux placements que nous pouvons préconiser à nos clients, avec un objectif simple : vous aider à y voir plus clair et à faire des choix cohérents, durables et adaptés à votre situation familiale et patrimoniale.


🔎 L’essentiel en 20 secondes

  • Il n’existe pas de placement unique pour épargner pour ses enfants ou petits-enfants.
  • Le choix dépend de l’âge du bénéficiaire, de l’horizon de placement et de l’objectif poursuivi.
  • Les livrets servent avant tout à sécuriser et rendre disponible une épargne.
  • L’assurance-vie et les solutions de transmission structurent une épargne de long terme.
  • Une approche globale et personnalisée permet de faire les bons arbitrages dans le temps.

C’est souvent la cohérence de l’ensemble, plus que le choix d’un seul placement, qui fait la différence.


Les livrets d’épargne : une première étape sécurisée

| Le livret A

Le Livret A reste un support largement utilisé pour constituer une première épargne au profit d’un enfant ou d’un petit-enfant, notamment pour sa sécurité et la disponibilité des fonds

  • Un plafond spécifique : 22 950 € ;
  • Des versements libres ;
  • Une exonération totale d’impôt et de prélèvements sociaux

Depuis le 1er août 2025, son taux de rémunération est fixé à 1,7 %. Cela confirme son rôle : une épargne de précaution, utile pour démarrer ou garder une réserve disponible, mais généralement insuffisante à elle seule pour un objectif de long terme.

📌 À lire : « Transmettre son patrimoine : 7 solutions pour anticiper et réduire les droits »

| Le PEL : une logique ciblée sur l’immobilier

Le Plan d’Épargne Logement est un placement réglementé, qui obéit à des règles de fonctionnement précises :

  • Un versement initial minimum de 225 € ;
  • Des versements annuels obligatoires de 540 € minimum ;
  • Un plafond de 61 200 € ;
  • Une durée maximale de détention de 15 ans, au terme de laquelle le plan est automatiquement clôturé.

Les conditions de rémunération d’un PEL dépendent de son année d’ouverture. Si certains plans anciens bénéficient de taux attractifs, les PEL ouverts ces dernières années offrent une rentabilité plus limitée, d’autant que les intérêts sont soumis aux prélèvements sociaux et, selon les cas, à l’impôt sur le revenu.

Par ailleurs, l’intérêt du PEL repose en grande partie sur l’accès à un droit à prêt immobilier, dont l’attractivité dépend fortement de l’évolution des taux de marché. Dans un contexte de taux changeants, cet avantage peut perdre une partie de son intérêt.

👉 En tant que conseillers en gestion de patrimoine, le PEL n’est donc pas un placement que nous préconisons pour épargner au profit d’un enfant ou d’un petit-enfant, notamment dans une logique de capitalisation à long terme.

🔔 Bon à savoir
Le PEL étant automatiquement clôturé au bout de 15 ans, il n’est pas pertinent d’en ouvrir un dès la naissance d’un enfant. Ce support s’adresse davantage à une épargne ciblée, à horizon immobilier identifié, qu’à une stratégie de long terme destinée à accompagner un enfant sur plusieurs décennies.

📌 À lire : « Donation : quelle est la différence entre présent d’usage et don manuel ? »

L’assurance-vie : le socle de l’épargne long terme

L’assurance-vie reste encore aujourd’hui l’un des outils les plus souples et les plus complets pour constituer une épargne au profit de ses enfants ou petits-enfants, notamment dans une logique de long terme.

Elle permet notamment :

  • De sécuriser une partie du capital grâce au fonds en euros ;
  • De rechercher davantage de performance via les unités de compte, en contrepartie d’un risque de perte en capital.

Sa fiscalité, qui devient de plus en plus favorable avec le temps, renforce l’intérêt d’une souscription anticipée, à condition que le contrat et sa stratégie soient adaptés à la situation familiale et patrimoniale.

| Un contrat au nom de l’enfant ou du petit-enfant

Il est possible d’ouvrir un contrat directement au nom du descendant, tout en conservant la gestion pendant sa minorité.

🔔 Bon à savoir
La mise en place d’un pacte adjoint permet d’encadrer l’utilisation des fonds jusqu’à un âge déterminé (par exemple 25 ans), afin d’éviter une utilisation prématurée du capital.

Cette solution est idéale pour :

  • Financer des études ;
  • Constituer un apport ;
  • Accompagner les premiers projets de vie.

📌 À lire : « Assurance-vie : alliez fonds euros et unités de compte pour un meilleur rendement »

Investir en bourse pour ses enfants ou petits-enfants

L’investissement en bourse peut constituer un levier intéressant pour accompagner ses enfants ou petits-enfants sur le long terme, à condition d’accepter une prise de risque et de s’inscrire dans une démarche progressive.

| Le PEA Jeunes

Le PEA Jeunes est accessible aux enfants âgés de 18 à 25 ans, à condition qu’ils soient rattachés au foyer fiscal de leurs parents.

Il permet :

  • D’investir dans des actions européennes ;
  • De bénéficier d’un cadre fiscal attractif sur le long terme ;
  • Dans la limite d’un plafond de versement fixé à 20 000 €

Après 5 ans de détention, les gains sont exonérés d’impôt sur le revenu (hors prélèvements sociaux), ce qui en fait une enveloppe intéressante pour un investissement progressif dans le temps.

Le PEA Jeunes constitue ainsi un outil pertinent pour initier un jeune adulte aux marchés financiers, dans une logique d’investissement de long terme et de pédagogie financière encadrée.

| Le compte-titres

Pour des enfants plus jeunes, il est possible d’ouvrir un compte-titres à leur nom. Ce support offre :

  • Une grande liberté d’investissement, en Europe comme à l’international ;
  • Aucun plafond de versement.

En contrepartie, la fiscalité applicable est moins avantageuse que celle des enveloppes réglementées. Le compte-titres doit donc être envisagé avec discernement, en tenant compte de l’horizon de placement et du niveau de risque accepté.

📌 À lire : « L’intérêt de faire appel à un Conseiller en Gestion de Patrimoine »

L’immobilier : constituer et transmettre un patrimoine

L’immobilier reste un pilier de la stratégie patrimoniale pour de nombreux foyers. Il permet à la fois de constituer un patrimoine tangible, de générer des revenus et d’anticiper une transmission, à condition d’être envisagé dans une logique de long terme.

| Les parts de SCPI

Les SCPI constituent une alternative à l’immobilier en direct.
Elles peuvent être détenues :

  • En direct, via l’achat de parts en pleine propriété ou en démembrement ;
  • Via un compte-titres ;
  • Ou encore dans un contrat d’assurance-vie, via des Unités de Compte. 

Elles permettent :

  • D’investir dans l’immobilier sans en assurer la gestion ;
  • De percevoir des revenus potentiels issus de loyers mutualisés ;
  • Et de s’inscrire dans des stratégies patrimoniales variées, notamment de transmission.

L’investissement en SCPI s’inscrit dans une logique de long terme et comporte des risques (évolution du marché immobilier, liquidité, revenus non garantis). Le choix du mode de détention et la sélection des SCPI sont donc déterminants pour assurer la cohérence de l’investissement avec les objectifs patrimoniaux poursuivis.

🔔 Bon à savoir 

Historiquement, les SCPI ont généré des revenus réguliers sur le long terme, souvent supérieurs aux placements sans risque(1). Le contexte immobilier actuel rend toutefois la sélection des SCPI et le mode d’investissement déterminants.

📌 À lire : « Donation : combien donner à ses enfants sans être taxé ? »

En conclusion

Pour conclure, il n’existe pas de solution unique pour épargner au profit de ses enfants ou petits-enfants. Le choix d’un placement dépend avant tout de l’âge du bénéficiaire, de l’horizon de placement, des objectifs poursuivis (sécuriser, faire fructifier, transmettre) et, bien sûr, de votre situation patrimoniale globale.

Livrets réglementés, assurance-vie, investissements financiers ou immobiliers : chacun de ces dispositifs peut avoir du sens, à condition d’être utilisé au bon moment, dans le bon cadre et avec une vision d’ensemble. C’est souvent la combinaison de plusieurs solutions, et non un seul placement, qui permet de construire une stratégie cohérente et durable.

Un accompagnement personnalisé permet justement de prendre du recul, d’arbitrer entre sécurité, performance et transmission, et d’adapter les choix effectués à l’évolution de votre situation familiale, patrimoniale et du cadre fiscal.

 

Si vous souhaitez être accompagné dans cette réflexion, nous restons à votre disposition via le formulaire de contact ci-dessous. L’un de nos CGP vous recontactera dans les meilleurs délais. 


FAQ – Épargner pour ses enfants ou petits-enfants

1 | À partir de quel âge faut-il commencer à épargner pour un enfant ?

Il n’existe pas d’âge “idéal”. Plus l’épargne est mise en place tôt, plus l’horizon de placement est long, ce qui offre davantage de souplesse dans le choix des supports. L’essentiel est d’adapter la stratégie à l’âge de l’enfant et à l’objectif poursuivi, même avec des montants modestes.

2 | Faut-il privilégier la sécurité ou la performance ?

Cela dépend avant tout de l’horizon de placement et du rôle que doit jouer cette épargne. Une épargne destinée à rester disponible privilégiera la sécurité, tandis qu’un projet à long terme pourra intégrer une part de risque. Il s’agit rarement d’un choix exclusif, mais plutôt d’un équilibre à trouver.

3 | Peut-on ouvrir des placements au nom d’un enfant mineur ?

Oui, certains placements peuvent être ouverts directement au nom d’un enfant mineur, sous la responsabilité de ses représentants légaux. Dans ce cas, il est important d’anticiper les modalités de gestion et d’utilisation des fonds, notamment à la majorité.

4 | Comment éviter qu’un enfant dispose librement du capital trop tôt ?

Il existe des mécanismes permettant d’encadrer l’utilisation des sommes transmises, notamment via certains supports ou des clauses spécifiques. Ces solutions permettent de concilier transmission et protection, en fonction de la maturité du bénéficiaire et des intentions du donateur.

5 | Est-il possible de transmettre sans alourdir la fiscalité ?

Le cadre fiscal français prévoit plusieurs dispositifs permettant d’anticiper une transmission tout en limitant, voire en évitant, les droits à payer. Encore faut-il les connaître, les combiner correctement et respecter certaines conditions de forme et de délai.

6 | Pourquoi se faire accompagner par un conseiller en gestion de patrimoine ?

Parce que les enjeux dépassent souvent le simple choix d’un placement. Un conseiller en gestion de patrimoine aide à structurer une stratégie globale, à faire des arbitrages cohérents dans le temps et à adapter les décisions aux évolutions familiales, patrimoniales et fiscales.

 


(1) Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

 

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